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Eurofin - EPHJ
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Eurofins propose une analyse inédite des matériaux

Eurofins propose une analyse inédite des matériaux Publié le mars 11, 2025 L’expertise multidisciplinaire en analyse de matériaux pour détecter et résoudre les problèmes de contamination, de corrosion et optimiser les procédés et les propriétés fonctionnelles des matériaux grâce à des techniques analytiques de pointe et un accompagnement personnalisé. Eurofins Materials Science propose un service d’analyse réactif pour détecter l’origine de problèmes tels que la contamination ou la corrosion sur les matériaux, et mettre en place des actions correctives. Leur approche consultative et multidisciplinaire permet de choisir les techniques analytiques les plus appropriées pour sonder la matière jusque dans sa structure, au-delà des limites de l’œil nu ou du microscope optique. Les équipes d’Eurofins Materials Science offrent également un accompagnement personnalisé pour aider les clients à optimiser leurs procédés et améliorer les propriétés fonctionnelles de leurs matériaux ou pièces. Leur expertise et leurs équipements de pointe permettent de répondre aux défis de pureté des matériaux dans différents secteurs d’activité. Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

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Exportations horlogères 2024: Résultat inférieur à celui de 2023, avec d’importantes disparités

Exportations horlogères 2024: Résultat inférieur à celui de 2023, avec d’importantes disparités Publié le février 4, 2025 Selon le tout dernier rapport de la Fédération de l’Industrie horlogère suisse – FH, l’industrie horlogère suisse a connu une année 2024 aux dynamiques très contrastées, aussi bien sur le plan de l’évolution de ses principaux débouchés que sur celui de la performance des acteurs de la branche. Les statistiques d’exportations ne reflètent que partiellement les disparités marquantes entre les résultats des entreprises horlogères. Par ailleurs, elles ne fournissent pas d’indication directe sur la sous-traitance, qui demeure majoritairement axée sur le marché suisse. En moyenne, les exportations horlogères suisses ont enregistré une baisse de 2,8% par rapport à 2023, atteignant un total de 26,0 milliards de francs. Cette tendance s’est maintenue sur l’ensemble de l’année, sans fluctuations notables. Elle fait suite à trois années de croissance soutenue et témoigne d’un tassement conjoncturel de la demande pour les biens personnels de luxe, principalement chez les clients dits aspirationnels. Elle illustre également une concurrence accrue dans les segments d’entrée et de milieu de gamme. Seule une petite proportion de montres a réussi à tirer son épingle du jeu, affichant une évolution qui a contribué à relever les résultats. A l’inverse, de nombreux produits ont fait l’objet d’un recul significatif, nettement plus marqué que la moyenne de -2,8%. La contraction de la demande, fortement influencée par la Chine et la région administrative spéciale de Hong Kong, s’est traduite par une chute des commandes auprès d’une partie des fournisseurs actifs dans la sous-traitance. Les emplois ont pu être préservés en 2024, comme l’indique le recensement de la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse, grâce à des mesures telles que la réduction de l’horaire de travail. Cependant, les entreprises horlogères ont déjà fait part de leurs préoccupations pour 2025. La reprise du marché dépendra largement des perspectives en Chine, où l’incertitude reste élevée. A l’heure actuelle, rien n’indique un retournement en 2025, même si le recul devrait s’estomper. Les exportations horlogères suisses devraient ainsi poursuivre sur leur tendance baissière cette année, tandis que les écarts entre les différents acteurs de la branche resteront très prononcés Les produitsLes montres ont constitué l’essentiel des exportations horlogères. Elles ont vu leur valeur globale diminuer de 2,8% par rapport à 2023, à 24,8 milliards de francs. Après l’embellie de l’année précédente, le nombre de pièces s’est inscrit en recul de 9,4%, soit 1,6 millions d’unités de moins. Avec 15,3 millions de montres exportées, les volumes ont affiché un niveau historiquement bas. Les montres d’un prix export inférieur à 3’000 francs ont vu leur chiffre d’affaires à l’exportation diminuer de 15,6%. La légère hausse (+1,0%) du segment supérieur, qui a pourtant représenté plus de 80% de la valeur totale, n’a pas suffi à compenser ce repli. Le résultat négatif est surtout imputable aux montres en acier (-9,8% en valeur), alors que les produits en métaux précieux ont pris le chemin inverse (+2,2%). Cette croissance est toutefois principalement issue d’un effet-prix, dans la mesure où le nombre de pièces a diminué de 5,1% pour ce groupe de matières. Les marchésLe continent américain s’est révélé le plus dynamique (+5,4%) et a absorbé un cinquième des exportations horlogères suisses en 2024. Pénalisée par le recul marqué affiché en Chine et dans la région administrative spéciale de Hong Kong, l’Asie a vu son résultat diminuer de 7,6%. Quant à l’Europe (-0,1%), elle a maintenu son niveau élevé de 2023. Les Etats-Unis (+5,0% par rapport à 2023) ont encore renforcé leur rôle de premier débouché, à l’issue de quatre années de croissance soutenue. Les perspectives restent favorables pour ce marché. En Asie, la Chine (-25,8%) a connu une contraction plus forte que durant la pandémie de Covid, qui l’a amenée à un niveau proche de celui réalisé en 2019. Dans son sillage, la région administrative spéciale de Hong Kong (-18,7%) a également souffert d’une demande en berne et a perdu la troisième place du classement mondial. Le Japon (+7,8%), porté notamment par les achats touristiques, s’est hissé au troisième rang et a constitué un des débouchés les plus dynamiques pour les exportations horlogères suisses. Singapour (-2,1%) s’est située dans la moyenne mondiale, tandis que la Corée du Sud (+8,7%) a bénéficié d’un effet de base favorable pour compenser la baisse affichée en 2023. Les écarts ont été moins importants en Europe, avec le Royaume-Uni (-1,6%), la France (+2,5%), l’Allemagne (-3,8%) et l’Italie (-1,6%). Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news Partager cet article Facebook Twitter Youtube

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Badeco célèbre ses 80 ans et les 50 ans du légendaire micromoteur M3 ASF

Badeco célèbre ses 80 ans et les 50 ans du légendaire micromoteur M3 ASF Publié le janvier 17, 2025 Fondée en 1945, Badeco SA est ancrée dans le quartier de la Jonction à Genève, en Suisse, où elle a contribué à révolutionner l’artisanat horloger et joaillier. À l’origine de plusieurs innovations majeures, Badeco a marqué l’histoire avec le brevet du maillet de sertissage et, il y a 50 ans, le lancement d e son premier micromoteur Badeco M3. Ce dernier, véritable prouesse technologique, a posé les bases de la reconnaissance mondiale de la marque, devenue synonyme de qualité et d’innovation. Cette « Légende » est aujourd’hui encore plébiscitée par les écoles, les grandes maisons et les artisans pour sa qualité et son extraordinaire résistance au temps. Aujourd’hui, dire « Badeco » revient à évoquer les micromoteurs par excellence, une appellation qui témoigne de son impact sur l’industrie. Une innovation perpétuelle et Swiss made au coeur de Genève L’implantation de Badeco à Genève, berceau de l’industrie horlogère et joaillière, nourrit depuis 80 ans une dynamique d’innovation constante. Réactive et visionnaire, l’entreprise excelle dans la création et la fabrication de solutions d’outillage de précision sur mesure répondant aux exigences des professionnels les plus pointus. Ces dix dernières années , sous l’impulsion de l’actuel propriétaire, M. Amir Hoveyda , la gamme de micromoteurs carbone a transformé le quotidien des artisans grâce à des outils légers et ergonomiques tout en libérant de la place sur les établis . Le développement des nanomoteurs, véritables game changers pour les utilisateurs , illustre cette volonté d’optimiser la performance tout en préservant la santé des utilisateurs. En 2024, Badeco a franchi un nouveau cap avec le lancement du MX 2 Revolt, concentré des meilleures technologies dela gamme, affirmant encore son rôle de leader visionnaire. Un programme exceptionnel pour une année anniversaire inoubliable Pour fêter ses 80 ans, Badeco sera présente sur les plus grandes scènes internationales en 2025, avec des salons prestigieux comme Vicenzaoro T.Gold (janvier), Inhorgenta Munich (février), EPHJ Genève (juin), et JC K Las Vegas (juin). Aux côtés de partenaires locaux, l’entreprise dévoilera des nouveautésrévolutionnaires, telles que le modèle Upsilon, conçu pour optimiser l’espace de travail, ou encore la gamme Omega, permettant d’allier moteurs à charbons moteurs Brushless et quelques autres surprises dont nous gardons le secret pour l’instant . Autre innovation phare, l’Ultrasonic, qui combine pièce à main ultrason et micromoteur, promet de redéfinir les standards de l’industrie. Un programme ambitieux qui place l’innovation Swiss made au cœur de cette année anniversaire. 2025, une année sous la bonne étoile de Badeco. Découvrir Badeco Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news Partager cet article Facebook Twitter Youtube

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Yves Bugmann: le nouveau visage de la FH se livre 

Yves Bugmann: le nouveau visage de la FH se livre  Publié le décembre 7, 2024 Depuis le 1er janvier 2024, c’est effectif, Yves Bugmann est le Président de la FH, la Fédération de l’industrie horlogère suisse ! Rencontre avec celui qui, depuis 2006, en dirigeait déjà la division juridique. Il a succédé à Jean-Daniel Pasche qui, de sources concordantes, coule une retraite bien méritée ! Homme de l’intérieur depuis presque deux décennies, polyglotte de langue maternelle allemande, Yves Bugmann connaît autant les rouages de l’Institution que les arcanes du pouvoir confédéral. L’horlogerie suisse, exception mondiale Déjà pour la Suisse elle-même, elle est un secteur à part. Dans le monde, au cœur d’une Europe qui s’est organisée, elle jouit d’un statut unique aux relents d’exception. « Je suis fier d’être au service d’un fleuron de l’économie suisse, un secteur qui emploie 65’000 personnes et qui constitue la troisième branche d’exportation de notre pays », amorce Yves Bugmann. Depuis sa création, la FH est fidèle au salon EPHJ. Son nouveau président poursuivra-t-il cette présence ?En tant que salon de la sous-traitance horlogère, l’EPHJ ainsi que les entreprises de ce secteur occupent une position stratégique dans l’écosystème horloger suisse. Bon nombre de ces sociétés sont membres de la FH. Elles cumulent un savoir-faire et une expertise uniques. Elles forment ensemble un tissu industriel puissant que bien d’autres pays nous envient. Elles offrent par ailleurs de nombreux emplois qualitatifs. Personnellement, je prends beaucoup de plaisir à participer à l’EPHJ. Plusieurs de mes collègues à la FH font de même, notamment ceux qui ont des fonctions techniques, par exemple dans la normalisation horlogère. Au fait, un cotraitant horloger autre qu’un motoriste peut-il devenir membre de la FH ou est-ce réservé aux marques ?Selon nos statuts, les entreprises appartenant à l’industrie horlogère suisse peuvent devenir membres. Un lien quelconque est donc suffisant pour devenir membre de notre fédération, pour autant que la structure soit domiciliée en Suisse et qu’elle fabrique des produits suisses. Votre prédécesseur était omniprésent. Occuper son fauteuil ne doit pas être de tout repos !Évidemment, pas facile de succéder à Jean-Daniel Pasche! Il a géré la FH avec beaucoup de doigté et de bon sens pendant plus de 30 ans. Mais le monde évolue, tout comme l’horlogerie suisse et ses besoins. C’est dans cette perspective que j’ai entamé mon premier mandat de président, avec l’objectif de continuer à œuvrer suivant les axes principaux de la FH, à savoir la défense du libre-échange, l’amélioration des conditions-cadres pour l’industrie à l’échelle nationale et internationale, la lutte contre les contrefaçons, la valorisation du Swiss made, la normalisation dans le domaine de l’horlogerie et les affaires publiques. L’allemand, votre langue maternelle, est-il un atout ?J’ai l’intention de rendre l’industrie plus connue de l’autre côté de la Sarine où les gens connaissent surtout les grandes marques de notre secteur, mais pas l’incroyable histoire et le patrimoine centenaire qui se « cachent » derrière. Faire des discours dans plusieurs langues, en français, en allemand, en anglais ou en italien est un plaisir. De ce côté-là, je suis bien servi, je ne peux pas me plaindre. S’il fallait faire un premier bilan ?Les Conseillers fédéraux disposent de 100 jours pour tirer un premier bilan, les présidents de la FH beaucoup moins ! Cette année, nous avons renforcé nos échanges avec les acteurs institutionnels et les parties prenantes de notre industrie. Nous sommes par ailleurs aussi en train de centraliser sous l’égide de notre association des activités de lutte anti-contrefaçon afin de mieux répondre aux besoins de nos membres. Et nous modernisons notre façon de communiquer vis-à-vis des membres FH, des autorités, de nos partenaires et du grand public. Comment vivez-vous le constant devoir de représentation qu’impose votre nouvelle fonction ?C’est plus un honneur qu’un devoir. Cette activité fait partie inhérente de la fonction de président. Ma longue expérience à la FH m’aide dans ce domaine, car il est attendu à juste titre que le président puisse s’exprimer sur tout sujet lié à l’horlogerie. Aller vers les gens et les écouter est également important : je rencontre souvent des personnes passionnantes et passionnées par l’horlogerie, ce qui déclenche naturellement des discussions intéressantes. La FH est-elle influente auprès de la Confédération pour le Swiss made ?Aucune autre branche industrielle n’est liée de la même façon à la Suisse que la nôtre. La Suisse est synonyme de montres et les montres sont synonymes de Suisse. Le label « Swiss made » confère une valeur ajoutée significative aux produits suisses, notamment dans l’industrie horlogère. Un consommateur en Corée du Sud est prêt à débourser le double du prix pour une montre estampillée Swiss made, ce qui témoigne de la force incroyable de ce label. La FH bénéficie d’un contact privilégié avec l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle quand il s’agit de défendre les indications géographiques suisses, telles que le Swiss made, mais aussi d’autres termes comme « Genève », en Suisse et surtout aussi à l’étranger. Nous pouvons aussi activer les canaux diplomatiques, via nos relations régulières avec le SECO (ndlr : le Secrétariat d’État à l’économie), pour défendre nos labels à l’étranger. La défense du Swiss made horloger figure en tête de la liste de nos priorités. Une marque ou entreprise qui se réfère du Swiss made est-elle obligée d’être membre de la FH ?Non, il n’y a aucune obligation à être membre de la FH et c’est très bien ainsi. Vous avez toutefois de quoi les convaincre ?Nombreuses sont les sociétés qui nous contactent parce qu’elles ont entendu parler des guides que nous élaborons pour aider nos membres à appliquer ou à interpréter de nouvelles législations en Suisse, dans l’Union européenne ou aux Etats-Unis. Ces documents nous permettent de vulgariser le contenu parfois complexe et de l’expliquer à l’aide de schémas ou d’exemples. Swiss made, au-delà du calibre ? En 1971, l’Ordonnance fédérale sur le Swiss made concernait uniquement le mouvement. Malgré les diverses révisions de la loi suisse et malgré le combat historique de la FH pour obtenir, à l’encontre

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Injector, la micro-injection des extrêmes

Injector, la micro-injection des extrêmes Publié le décembre 7, 2024 En matière de micro-injection, les expertises d’Injector propulsent cette PME d’une presque quinzaine de collaborateurs au-dessus de la mêlée. Elles passent par l’incroyable maitrise des outillages.  «Rendre injectable une pièce qui à l’origine ne l’est pas», résume Michel Hoff, en charge du développement commercial de l’entreprise. L’homme est passionné, passionnant, son entrain est contagieux. Ses mots fleurent bon la connaissance technique pointue autant que l’envie de partager. Le rehaut improbable d’une montre célèbre Au nombre des réalisations qui parlent d’elles-mêmes, il y a ce rehaut de montre offert en teintes plurielles qui incarne l’ultime quête d’une marque prestigieuse parmi les plus désirées du moment : l’ultra-légèreté, la solidité et la fiabilité. Ainsi, pour la fameuse première montre sportive pour femme dotée d’un poids record de 36 grammes, bracelet compris, le brief était si draconien qu’il interdisait tout usage d’une matière usinable. Seule la micro-injection pouvait répondre aux folles attentes du client. Le résultat ? Supposé improbable, il s’avère bluffant et fait couler de l’encre : car tout en maîtrisant la technologie et les contraintes de la micro-injection, celle aussi de la conception des outillages, il aura fallu inventer un « moule» capable d’injecter à partir de six points d’injection répartis en différents endroits de la périphérie de la pièce. Et, sous une pression jusqu’à 1500 bars, au moyen de presses qui font 35 tonnes de force de fermeture ! Une prouesse de miniaturisation qui évite les pièges liés à la nature variable des pigments utilisés pour chaque teinte à obtenir, les pièges de la complexité esthétique d’un composant si utile dans son rôle d’absorbeur de jeux entre carrure et cadran. Une pièce à l’irréprochable planéité dont la rigidité autorise les opérations manuelles qui s’ensuivent. Ultimes finitions, la main humaine Car, au bout du parcours, c’est la dextérité de l’humain qui se charge de l’esthétique finale : gommer toute ligne de flux, toute retassure ou bavure. C’est encore la main de l’homme qui permet les remplissages de matière SLN ou la tampographie fine. Sans omettre de rappeler que, initialement, l’injection se sera faite autour de micro-pieds, grâce à un moule qui les aura spécifiquement inclus. Les mots viennent à manquer, et l’œil humain peine à distinguer les finesses de ce rehaut. Autant donc passer un moment au contact de Michel Hoff, à la recherche du détail qui tue. Et au passage, de s’enquérir sur les nouveaux développements entourant l’itr2®, cette matière inédite proposée en lopins chargés à l’envi de nanoparticules de fibres de carbone ou de verre qui se laisse usiner. D’ailleurs, une unité d’usinage et de terminaison dédiée existe en interne. Innovation: un agent d’adhérisation itr2®-Métal Présentée à l’EPHJ 2024, cette nouveauté récompense 24 mois de R&D ! La solution d’accroche chimique entre l’itr2® et le métal révolutionne un domaine où jusqu’ici, pour lier une résine composite à un métal, seules les solutions d’accroches mécaniques étaient possibles. Il fallait donc créer des formes spécifiques, dans les inserts métalliques, pour permettre à la résine composite de s’y infiltrer, générant ainsi une accroche entre résine et métal.   La solution nouvelle, totalement transparente, ne laisse aucune trace visuelle sur la surface métallique. En découle un bi-composant entièrement monobloc, propre à l’usinage, au microbillage, au satinage ou au poli miroir. La liaison, invisible, permet une révélation parfaite de la surface et des formes du métal. De quoi stimuler les élans créatifs. 10 ans après la naissance de l’itr2®, concept évolutif d’élaboration de Matériaux Composites, innovants, fonctionnels et esthétiques, Injector continue de bousculer les standards. Par Joël A. Grandjean / JSH News 1876 Découvrir injector Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

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Innovation : 3 projets finalistes du Challenge Watch Medtech

Innovation : 3 projets finalistes du Challenge Watch Medtech Publié le December 7, 2024 Quel est le point commun entre Surfunction, Synova et Altaïr/ GelSight ? Les trois ont une carte à jouer dans la medtech de demain et les trois viennent d’être nominés finalistes du Challenge Watch Medtech Innovation 2024. Initié en 2018 par le Salon EPHJ et la Fondation Inartis, ce concours d’idées ouvert à tous les exposants du Salon a pour mission d’identifier des technologies issues de la sous-traitance horlogère, pour les transposer dans le domaine medtech. Le but ? Aider les lauréats à s’ouvrir de nouveaux marchés et leurs permettre de comprendre les points d’actions à activer pour y parvenir. Surfunction GmbH La première technologie, développée par la société allemande Surfunction GmbH, permet une utilisation rapide et précise de la technologie DLIP (Direct Laser Interference Patterning). Brevetée et portant le nom de ELIPSYS®, cette dernière permet de fonctionnaliser des surfaces. Elle pourrait être utilisée pour renforcer l’adhésion cellulaire, sur des implants. Il a en effet été prouvé dans la littérature, sur des fibro- et ostéoblastes humains, que non seulement l’adhésion mais aussi l’orientation des cellules sur différents polymères peuvent être contrôlées avec précision en utilisant la DLIP. La DLIP ouvre donc de nouvelles perspectives en matière de régénération des tissus et de conception de surfaces biocompatibles, par exemple pour remplacer les méthodes de traitement coûteuses (sablage, nettoyage et gravure) dans la préparation des surfaces d’implants dentaires. Altaïr Consulting SA Le second projet, porté par la société Altaïr Consulting SA à Plan-les-Ouates, se base sur la numérisation 3D. Avec le scanner numérique 3D Gelsight, la société peut modéliser en temps réel des surfaces et capturer des formes. Déjà utilisé par le MIT, les polices scientifiques américaines ou les industries de pointes telle la balistique et l’horlogerie, cette technologie pourrait permettre de recueillir des informations précises sur des surfaces 3D afin de les réinjecter dans des modèles au service des technologies médicales haptiques. Cela pourrait permettre notamment de mieux fonctionnaliser certaines prothèses, pour des doigts. Synova Basé sur la technologie de découpe laser guidée par jet d’eau, le troisième projet est porté par l’entreprise vaudoise Synova. Le Laser MicroJet (LMJ) est une méthode hybride d’usinage qui associe un laser à un jet d’eau « fin comme un cheveu » qui guide avec précision le faisceau laser au moyen d’une réflexion interne totale, d’une manière similaire à celle des fibres optiques conventionnelles. Le jet d’eau refroidit continuellement la zone de coupe et élimine efficacement les débris. En tant que « laser froid, propre et contrôlé », la technologie LMJ de Synova résout les problèmes importants associés aux lasers secs, tels que les dommages thermiques, la contamination, la déformation, le dépôt de débris, l’oxydation, les microfissures et la conicité. L’application de la LMJ à la découpe de stents permettrait de disposer de produits de grande qualité dans de nombreux alliages dont notamment le CoCr, le NiTi, le Cr-Pt, l’acier inoxydable et les alliages de magnésium. Ainsi, chaque année depuis 2018, 3 à 5 projets de diversifications sont conçus et testés, par la Fondation Inartis en collaboration avec les exposants du salon. Une occasion exceptionnelle de se faire challenger, de se décharger – un peu, l’esprit et de, peut-être, ouvrir de nouveaux champs commerciaux pour les sous-traitants horlogers. Juliette Lemaignen, Fondation Inartis Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 5 February 2025 Bruker Alicona mesure encore plus précis avec la nouvelle µCMM 4 February 2025 Exportations horlogères 2024: Résultat inférieur à celui de 2023, avec d’importantes disparités 28 January 2025 CAPSA célèbre ses 90 ans d’histoire dédiée à l’excellence horlogère 27 January 2025 Beckhoff innove avec MX-System Afficher toutes les news

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Transition douce chez MPS Micro Precision Systems – interview croisée

Transition douce chez MPS Micro Precision Systems – interview croisée Publié le octobre 30, 2024 La retraite fin 2024? Il est à craindre que le concept échappe un peu à Nicola Thibaudeau, CEO, tant elle a habitué le secteur plus de 20 ans durant à une vivacité et une présence constantes. La parole aussi à Gilles Robert qui s’apprête à lui succéder. Souvenirs et avenir… Émotions.  Nicola Thibaudeau (NT), à votre arrivée à la tête de MPS, combien d’employés y avait-il? Et aujourd’hui?A mon arrivée en 2003 il y avait 95 employés à Bienne et 35 à Bonfol, au total 130. Aujourd’hui nous sommes 560 entre Bienne, Bonfol, Court, Glovelier, La Chaux-de-Fonds, Boston. Gilles Robert (GR), est-ce que cette croissance va continuer?MPS est une entreprise axée sur l’innovation et la croissance. Celles-ci sont en premier lieu générées grâce à nos collaborateurs. Il est donc clair que mon ambition est de continuer sur cette trajectoire. NT: J’avais un ami qui y travaillait et qui est passionné de roulements à billes! En tant que directrice chez Mécanex à Nyon, j’avais acheté des micromoteurs chez RMB (ex MPS). En arrivant chez MPS le 1er décembre 2003, je savais que l’entreprise avait subi une très grosse restructuration, que le savoir-faire était toujours présent malgré des licenciements de plusieurs centaines d’employés les années précédentes. Puis j’ai découvert la grande histoire de RMB depuis son invention du roulement d’horlogerie jusqu’au développement de roulements destinés au premier homme sur la lune, et des roulements pour poussette et patins à roulettes, épatant! GR: Je connaissais bien sûr MPS avant d’y arriver. Surtout à travers les projets de notre division Microsystèmes: cœur artificiel, pompe implantable, positionneurs de fibres pour télescopes… Puis j’ai découvert les compétences historiques extraordinaires en roulements pour l’horlogerie, avec une forte orientation matériaux qui n’était pas pour me déplaire! La variété et l’inventivité des projets m’a toujours impressionné. Après deux mois à l’intérieur, c’est encore plus riche que je ne le pensais! Madame Thibaudeau, débarquer d’un autre domaine que l’horlogerie, dans une société disposant d’un «core business» fort et particulier, était-ce un atout pour développer une entreprise ou était-ce un handicap?NT: Mon expérience était variée mais toujours en microtechnique puisque j’avais travaillé dans le circuit imprimé haute performance pendant près de 10 ans, chez IBM au Canada et Cicorel, puis 9 années dans le domaine spatial chez Mécanex, Dans les 2 derniers emplois, Mécanex et Cicorel, j’avais eu des projets importants dans l’horlogerie. Le bagage professionnel étendu sur plusieurs domaines permet des synergies et des apports positifs. Quant à vous, Monsieur Robert, est-ce un handicap ou un avantage que de débarquer d’un tissu familier où tout le monde se connaît? Cela permet-il d’avoir quelques «longueurs d’avance» ou est-ce qu’on ne court pas le risque de ne pas oser les « out of the box»?GR: Avoir des repères avant d’arriver est certainement un avantage au vu de la complexité des produits. Ces repères sont bien plus à chercher dans l’exercice d’un business model bien particulier pratiqué par nombre d’entreprises de notre région: la réalisation de composants ou systèmes complexes et exigeants pour des marchés et des applications très divers; ceci en utilisant et en développant les compétences exceptionnelles dont nous disposons. Je suis convaincu que ce positionnement d’ouverture à de nombreux marchés et technologies permet finalement de servir au mieux chacun de nos clients car ils bénéficient d’expériences et de savoir-faire vraiment au meilleur niveau. Vos précédentes fonctions, Ceramaret, Metallor, Sulzer, sont-elles des atouts?GR: Une des forces majeures de MPS, c’est l’ensemble de ses collaborateurs et de ses savoir-faire. Il s‘agit pour moi de perpétuer cette culture et de la développer encore de manière à rester toujours technologiquement en pointe. Lorsqu’une organisation peut a priori relever quasiment tous les défis posés par des applications micromécaniques, c’est aussi un défi que de sélectionner avec discernement les projets à entreprendre et les marchés à développer. Dans ma carrière, j’ai eu la chance de travailler dans de très nombreux domaines et technologies, toujours dans des entreprises leaders mondiaux. Avec le temps, je crois aussi avoir compris un peu ce qui fait ce «génie suisse» permettant à tant d’entreprises d’ici de servir des clients de premier plan dans le monde entier. Au-delà ce bagage, je me réjouis de découvrir de nouvelles facettes de ces questions chez MPS et de continuer à progresser. Question matériaux, quelles ont été vos grandes avancées?NT: Le roulement sans lubrification breveté en 2004 avec billes céramiques et maintenant le Super Myrox, roulement totalement amagnétique, résistant à la corrosion et performant. Dans vos anciennes fonctions, les matériaux avaient une importance capital.  Quelles sont les recherches en cours chez MPS?GR: Les nouveaux matériaux sont aujourd’hui un des piliers de tout système avancé. MPS se distingue non seulement pas ses performances de conception mais aussi par ses capacités à effectivement réaliser en série les systèmes développés. La maitrise de la fabrication de matériaux avancés est donc capitale et nous avons de nombreux développements en cours sur des matières plutôt «exotiques» ainsi que sur des procédés innovants dont nous réservons la surprise à nos clients. Je me réjouis d’y apporter un peu de mon expérience. Quelles sont ou ont été les limites à votre expansion contrôlée: marché de l’emploi, surcoûts énergétiques, etc. ?NT: No limit! GR: Des compétences très pointues, tant au niveau des collaborateurs que de l’organisation, sont nécessaires au succès dans nos marchés. Comme celles-ci prennent du temps à être développées et maîtrisées, c’est probablement la vraie limite à toute croissance à long terme. Il faut donc travailler avec des personnes qui possèdent déjà des compétences pointues mais qui sauront aussi interagir efficacement avec le reste de l’organisation afin de progresser dans toutes les dimensions. Bien souvent, je constate qu’il est plus efficient de se concentrer sur les personnes qui ont soif d’apprendre et qui savent prendre des risques bien considérés plutôt que d’engager des «vedettes.» Qu’allez-donc vous faire tous deux de vos temps libres? Quelles sont vos passions?NT: J’ai été élue en octobre 2024 au Conseil communal d’Orsières

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Générale Ressorts installe de nouveaux fours de traitement thermique

Générale Ressorts installe de nouveaux fours de traitement thermique Publié le octobre 30, 2024 Depuis 150 ans, Générale Ressorts est une référence suisse et internationale dans la fabrication du barillet. Implantée à Bienne, la société du Groupe Acrotec vient d’annoncer l’achèvement de la rénovation complète de son local dédié au traitement thermique, accompagnée de l’installation de deux nouveaux fours de pointe (notre photo). Le traitement thermique est une phase cruciale dans la fabrication des ressorts de barillet, nécessitant une précision extrême pour garantir la qualité et la performance des produits finaux. Avec l’ajout de ces nouvelles machines, Générale Ressorts est désormais en mesure d’améliorer encore la qualité de ses ressorts, tout en augmentant sa productivité. Les nouveaux fours sont équipés des dernières technologies en matière d’automatisation, ce qui non seulement optimise le processus de production mais également améliore le confort et la sécurité des opérateurs. Grâce à ces avancées, Générale Ressort peut offrir des produits de haute précision tout en renforçant sa capacité à répondre aux besoins croissants des clients. Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

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Loi IA et DM : une approche globale fondée sur la maîtrise des risques

Loi IA et DM : une approche globale fondée sur la maîtrise des risques Publié le octobre 30, 2024 Lors de la dernière édition de EPHJ, une table ronde dédiée à l’impact de l’IA sur la santé et les DM. Cette table ronde était organisée par les équipes d’EPHJ en parte-nariat avec Inartis. Le magazine DeviceMed a recueilli pour ce dossier l’avis d’un juriste expert dans les questions liées à l’intelligence artificielle en santé. Me Luysterborg (Deloitte – notre photo) décrit ici les implications de la nouvelle loi européenne sur l’IA pour les dispositifs médicaux et les principales difficultés qu’elle soulève pour les fabricants Découvrir l’article Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

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1ère édition réussie du Forum de l’Innovation EPHJ

1ère édition réussie du Forum de l’Innovation EPHJ Publié le juillet 4, 2024 Retrouvez la vidéo de la 1ère édition du Forum de l’innovation EPHJ qui a eu lieu le mercredi 12 juin afin de présenter les innovations marquantes du Grand Prix des Exposants 2024, les tendances fortes des innovations de la haute précision et les différentes mesures d’accompagnement et d’encouragement aux entreprises pour innover. Un Forum animé par Hélène Gache, directrice de l’OPI, en présence de Frédéric Dreyer, InnoSuisse Mentor – InnoSuisse et Olivier Kuffer, président  de la SSC et le Dr Roberto Perez, LTA UNIGE. https://www.youtube.com/watch?v=Cpr3cDFYzdk News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news Partager cet article Facebook Twitter Youtube