Nom de l’auteur/autrice :Pauline

Innovation

Nouvelle CCT, compensation, formation et attractivité de la branche… : un entretien exclusif avec Ludovic Voillat, Secrétaire général de la Convention Patronale de l’industrie horlogère suisse

Nouvelle CCT, compensation, formation et attractivité de la branche… : un entretien exclusif avec Ludovic Voillat, Secrétaire général de la Convention Patronale de l’industrie horlogère suisse Veröffentlicht am décembre 7, 2024 En vigueur depuis quelques mois et valable jusqu’en 2029, la nouvelle CCT pour les industries horlogères et microtechnique concerne 500 entreprises et près de 55’000 employés, soit 85% des travailleurs de l’horlogerie. Pourriez-vous nous expliquer les principales nouveautés de cette CCT et ce qu’il faut en retenir ? Oui, après une année de discussions, la nouvelle mouture de notre texte conventionnel est entrée en vigueur cet été. Parmi les améliorations pour les collaborateurs, on peut souligner : Une augmentation des congés parentaux : 3 semaines pour le congé paternité et 19 semaines pour le congé maternité. Une hausse de la participation patronale aux primes maladies, qui passe désormais à 195 CHF. Du côté des employeurs, des avancées notables ont également été obtenues, notamment une réduction des délais de protection en cas de maladie après un licenciement, offrant plus de flexibilité dans la gestion des effectifs. Philippe Bauer, président de la CPIH et Ludovic Voillat, secrétaire général de la CPIH lors de la signature de la CCT S’agit-il pour vous d’un véritable compromis équilibré entre avancées sociales et maintien de la compétitivité des entreprises ? Les négociations apportent toujours leur lot de frustrations, tant d’un côté que de l’autre. Nous avons la chance de vivre dans un pays où le consensus est valorisé et où le dialogue entre partenaires sociaux reste possible. Même si les discussions peuvent parfois être animées, elles aboutissent souvent à des améliorations. Cependant, il est important de reconnaître que nous avons atteint un certain plafond en matière de grandes avancées sociales, comme la réduction du temps de travail, par exemple. De plus, il devient crucial de préserver la flexibilité des entreprises, qui doivent déjà faire face à de nombreuses obligations légales et à la charge administrative particulièrement lourde qu’elles provoquent.  Y’a-t-il des sujets qui n’ont pas été tranchés avec les syndicats et qui restent en débat ? Bien entendu, certains sujets restent en discussion, et c’est tout à fait normal dans le cadre du dialogue social. Les négociations entre partenaires sociaux sont un processus continu qui évolue avec le temps et les enjeux de la branche. Cependant, par respect pour la confidentialité des échanges et pour préserver un climat de confiance avec nos partenaires, nous avons pour habitude de ne pas communiquer publiquement sur ces points tant qu’ils n’ont pas abouti. Notre objectif reste de parvenir à des solutions équilibrées, dans l’intérêt des collaborateurs et des employeurs. Malgré une conjoncture incertaine, vous nous confirmez que les employeurs vont accorder la compensation complète du renchérissement à leurs employés. Concrètement, qu’est-ce que cela se traduira pour les employés de la branche ? Les discussions concernant l’allocation de renchérissement au 1er janvier 2025 ont eu lieu cet automne entre le syndicat UNIA et les représentants des entreprises horlogères et microtechniques. Effectivement, celles-ci ont principalement porté sur les perspectives économiques pour l’année à venir et le manque de visibilité quant à son évolution. Malgré les inquiétudes liées aux défis économiques actuels et futurs, les entreprises ont décidé d’accorder la compensation complète du renchérissement (Fr. 65.-) à partir du 1er janvier 2025, marquant ainsi leur engagement à soutenir leurs collaborateurs face à l’inflation et à la hausse du coût de la vie. Selon vos informations, est-ce que les métiers de l’horlogerie et des microtechniques attirent toujours autant les jeunes suisses ? Oui, ces métiers continuent d’attirer les jeunes. Cependant, leur promotion reste un enjeu central pour la branche. Comme dans d’autres secteurs, nous devons redoubler d’efforts pour les valoriser, car l’intérêt des jeunes s’oriente de plus en plus vers des domaines tels que le commerce, la santé, le social ou encore l’informatique, au détriment des professions plus manuelles. Est-ce que le nouveau Brevet fédéral de Responsable d’atelier dans les domaines de l’horlogerie est un succès ? A qui s’adresse-t-il en priorité ? Il est encore un peu tôt pour parler de succès, car cette nouvelle formation a débuté seulement cet été dans deux écoles romandes : le CEFF à St-Imier et l’Ifage à Genève. Une session en langue allemande devrait également démarrer à Granges en 2025. Ce brevet fédéral a été conçu à la demande des entreprises, avec un contenu spécialement adapté aux spécificités de l’industrie. Il s’adresse en priorité aux collaborateurs expérimentés souhaitant évoluer vers des fonctions de gestion d’atelier ou de coordination dans le secteur. Y a-t-il encore des offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites dans certains métiers de l’horlogerie, avec des profils très rares et très recherchés ? Dans la conjoncture actuelle, les préoccupations des entreprises se concentrent davantage sur d’autres priorités. Cependant, il est évident que les profils très spécialisés suscitent toujours un fort intérêt de la part des employeurs. Quels sont les prochains challenges importants de la Convention patronale ? Les défis sont nombreux au regard des missions dont notre faîtière a la responsabilité. Tout d’abord, il s’agit de continuer à défendre les intérêts de la branche en garantissant des conditions-cadres optimales, tout en préservant la paix sociale et un dialogue constructif avec nos partenaires sociaux. Ensuite, il est essentiel de soutenir nos entreprises en leur proposant des outils modernes et adaptés, afin de les accompagner face aux nombreux défis, notamment en matière de santé physique et psychique des collaborateurs. Un autre enjeu majeur est de poursuivre le développement des formations en les adaptant aux besoins évolutifs de la branche, pour garantir l’excellence et la compétitivité de notre secteur. Enfin, nous devons renforcer l’attractivité de nos métiers auprès des jeunes, en modernisant leur image et en valorisant les opportunités qu’ils offrent. Propos recueillis par Stephan Post, EPHJ News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 20 mars 2025 WatchDec, la haute précision au service du MedTech 20 mars 2025 PRECITRAME – Une micromachine flexible pour les petites séries de pièces miniatures 20 mars 2025 Un pôle MedTech en pleine expansion au cœur du salon EPHJ Afficher toutes les

Uncategorized

Tous nos meilleurs voeux pour 2025!

Tous nos meilleurs voeux pour 2025! Publié le décembre 7, 2024 L’année 2024 s’achève pour nous tous avec le sentiment du devoir accompli au terme d’une année où la conjoncture n’a pas été forcément très simple pour tous les acteurs de la communauté EPHJ. Le ralentissement du marché horloger ou les tensions avec l’Union européenne imposent à chacun la nécessité paradoxale d’être prudent tout en étant audacieux. Cette audace passe notamment par cette formidable capacité d’innovation qui repousse les limites de l’excellence chez la plupart d’entre vous. L’Innovation Digest EPHJ 2024 en est la meilleure preuve. L’audace passe aussi par la nécessité de se montrer, de consolider ses liens avec ses contacts professionnels et de s’ouvrir à d’autres espaces de prospection. C’est une des raisons d’être de votre Salon EPHJ qui met en contact plus de 750 entreprises et 23’000 visiteurs professionnels dans l’un des plus grands centres d’exposition européen. Plus que jamais, il est nécessaire de s’extraire de la morosité ambiante et d’attirer l’attention d’un marché qui saura rebondir, comme il l’a toujours fait. D’ici là, toute l’équipe EPHJ vous remercie pour votre confiance et vous souhaite, exposants comme visiteurs, ses vœux les plus chaleureux pour 2025 ! Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

Uncategorized

Anticipez votre venue !

Anticipez votre venue ! Veröffentlicht am décembre 7, 2024 Chers exposants, chers visiteurs, Vous cherchez un hébergement abordable et pratique pour votre participation à EPHJ 2025 ? Nous avons sélectionné pour vous quelques hôtels partenaires à proximité immédiate de Palexpo, avec des tarifs exclusifs négociés spécialement pour vous ! Mövenpick, 4* Hôtel : Profitez de la navette gratuite pour vous rendre à Palexpo en toute simplicité (4 min de trajet). Adina, 4* Hôtel : Un nouvel établissement, idéalement situé, avec des kitchenettes entièrement équipées. IntercityHotel, 4* : Moderne, spacieux et tout juste ouvert pour vous offrir le meilleur confort. B&B, 3* Hôtel : Un excellent rapport qualité-prix à deux pas de Palexpo. Les hôtels Adina, IntercityHotel et B&B sont situés dans le même bâtiment. Un bus des transports publics vous amène directement à l’aéroport, situé à 6min à pied de Palexpo. Ne manquez pas ces offres spéciales et réservez dès maintenant (places limitées) ! Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 20 mars 2025 WatchDec, la haute précision au service du MedTech 20 mars 2025 PRECITRAME – Une micromachine flexible pour les petites séries de pièces miniatures 20 mars 2025 Un pôle MedTech en pleine expansion au cœur du salon EPHJ Afficher toutes les news

News

Yves Bugmann: le nouveau visage de la FH se livre 

Yves Bugmann: le nouveau visage de la FH se livre  Publié le décembre 7, 2024 Depuis le 1er janvier 2024, c’est effectif, Yves Bugmann est le Président de la FH, la Fédération de l’industrie horlogère suisse ! Rencontre avec celui qui, depuis 2006, en dirigeait déjà la division juridique. Il a succédé à Jean-Daniel Pasche qui, de sources concordantes, coule une retraite bien méritée ! Homme de l’intérieur depuis presque deux décennies, polyglotte de langue maternelle allemande, Yves Bugmann connaît autant les rouages de l’Institution que les arcanes du pouvoir confédéral. L’horlogerie suisse, exception mondiale Déjà pour la Suisse elle-même, elle est un secteur à part. Dans le monde, au cœur d’une Europe qui s’est organisée, elle jouit d’un statut unique aux relents d’exception. « Je suis fier d’être au service d’un fleuron de l’économie suisse, un secteur qui emploie 65’000 personnes et qui constitue la troisième branche d’exportation de notre pays », amorce Yves Bugmann. Depuis sa création, la FH est fidèle au salon EPHJ. Son nouveau président poursuivra-t-il cette présence ?En tant que salon de la sous-traitance horlogère, l’EPHJ ainsi que les entreprises de ce secteur occupent une position stratégique dans l’écosystème horloger suisse. Bon nombre de ces sociétés sont membres de la FH. Elles cumulent un savoir-faire et une expertise uniques. Elles forment ensemble un tissu industriel puissant que bien d’autres pays nous envient. Elles offrent par ailleurs de nombreux emplois qualitatifs. Personnellement, je prends beaucoup de plaisir à participer à l’EPHJ. Plusieurs de mes collègues à la FH font de même, notamment ceux qui ont des fonctions techniques, par exemple dans la normalisation horlogère. Au fait, un cotraitant horloger autre qu’un motoriste peut-il devenir membre de la FH ou est-ce réservé aux marques ?Selon nos statuts, les entreprises appartenant à l’industrie horlogère suisse peuvent devenir membres. Un lien quelconque est donc suffisant pour devenir membre de notre fédération, pour autant que la structure soit domiciliée en Suisse et qu’elle fabrique des produits suisses. Votre prédécesseur était omniprésent. Occuper son fauteuil ne doit pas être de tout repos !Évidemment, pas facile de succéder à Jean-Daniel Pasche! Il a géré la FH avec beaucoup de doigté et de bon sens pendant plus de 30 ans. Mais le monde évolue, tout comme l’horlogerie suisse et ses besoins. C’est dans cette perspective que j’ai entamé mon premier mandat de président, avec l’objectif de continuer à œuvrer suivant les axes principaux de la FH, à savoir la défense du libre-échange, l’amélioration des conditions-cadres pour l’industrie à l’échelle nationale et internationale, la lutte contre les contrefaçons, la valorisation du Swiss made, la normalisation dans le domaine de l’horlogerie et les affaires publiques. L’allemand, votre langue maternelle, est-il un atout ?J’ai l’intention de rendre l’industrie plus connue de l’autre côté de la Sarine où les gens connaissent surtout les grandes marques de notre secteur, mais pas l’incroyable histoire et le patrimoine centenaire qui se « cachent » derrière. Faire des discours dans plusieurs langues, en français, en allemand, en anglais ou en italien est un plaisir. De ce côté-là, je suis bien servi, je ne peux pas me plaindre. S’il fallait faire un premier bilan ?Les Conseillers fédéraux disposent de 100 jours pour tirer un premier bilan, les présidents de la FH beaucoup moins ! Cette année, nous avons renforcé nos échanges avec les acteurs institutionnels et les parties prenantes de notre industrie. Nous sommes par ailleurs aussi en train de centraliser sous l’égide de notre association des activités de lutte anti-contrefaçon afin de mieux répondre aux besoins de nos membres. Et nous modernisons notre façon de communiquer vis-à-vis des membres FH, des autorités, de nos partenaires et du grand public. Comment vivez-vous le constant devoir de représentation qu’impose votre nouvelle fonction ?C’est plus un honneur qu’un devoir. Cette activité fait partie inhérente de la fonction de président. Ma longue expérience à la FH m’aide dans ce domaine, car il est attendu à juste titre que le président puisse s’exprimer sur tout sujet lié à l’horlogerie. Aller vers les gens et les écouter est également important : je rencontre souvent des personnes passionnantes et passionnées par l’horlogerie, ce qui déclenche naturellement des discussions intéressantes. La FH est-elle influente auprès de la Confédération pour le Swiss made ?Aucune autre branche industrielle n’est liée de la même façon à la Suisse que la nôtre. La Suisse est synonyme de montres et les montres sont synonymes de Suisse. Le label « Swiss made » confère une valeur ajoutée significative aux produits suisses, notamment dans l’industrie horlogère. Un consommateur en Corée du Sud est prêt à débourser le double du prix pour une montre estampillée Swiss made, ce qui témoigne de la force incroyable de ce label. La FH bénéficie d’un contact privilégié avec l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle quand il s’agit de défendre les indications géographiques suisses, telles que le Swiss made, mais aussi d’autres termes comme « Genève », en Suisse et surtout aussi à l’étranger. Nous pouvons aussi activer les canaux diplomatiques, via nos relations régulières avec le SECO (ndlr : le Secrétariat d’État à l’économie), pour défendre nos labels à l’étranger. La défense du Swiss made horloger figure en tête de la liste de nos priorités. Une marque ou entreprise qui se réfère du Swiss made est-elle obligée d’être membre de la FH ?Non, il n’y a aucune obligation à être membre de la FH et c’est très bien ainsi. Vous avez toutefois de quoi les convaincre ?Nombreuses sont les sociétés qui nous contactent parce qu’elles ont entendu parler des guides que nous élaborons pour aider nos membres à appliquer ou à interpréter de nouvelles législations en Suisse, dans l’Union européenne ou aux Etats-Unis. Ces documents nous permettent de vulgariser le contenu parfois complexe et de l’expliquer à l’aide de schémas ou d’exemples. Swiss made, au-delà du calibre ? En 1971, l’Ordonnance fédérale sur le Swiss made concernait uniquement le mouvement. Malgré les diverses révisions de la loi suisse et malgré le combat historique de la FH pour obtenir, à l’encontre

News

Injector, la micro-injection des extrêmes

Injector, la micro-injection des extrêmes Publié le décembre 7, 2024 En matière de micro-injection, les expertises d’Injector propulsent cette PME d’une presque quinzaine de collaborateurs au-dessus de la mêlée. Elles passent par l’incroyable maitrise des outillages.  «Rendre injectable une pièce qui à l’origine ne l’est pas», résume Michel Hoff, en charge du développement commercial de l’entreprise. L’homme est passionné, passionnant, son entrain est contagieux. Ses mots fleurent bon la connaissance technique pointue autant que l’envie de partager. Le rehaut improbable d’une montre célèbre Au nombre des réalisations qui parlent d’elles-mêmes, il y a ce rehaut de montre offert en teintes plurielles qui incarne l’ultime quête d’une marque prestigieuse parmi les plus désirées du moment : l’ultra-légèreté, la solidité et la fiabilité. Ainsi, pour la fameuse première montre sportive pour femme dotée d’un poids record de 36 grammes, bracelet compris, le brief était si draconien qu’il interdisait tout usage d’une matière usinable. Seule la micro-injection pouvait répondre aux folles attentes du client. Le résultat ? Supposé improbable, il s’avère bluffant et fait couler de l’encre : car tout en maîtrisant la technologie et les contraintes de la micro-injection, celle aussi de la conception des outillages, il aura fallu inventer un « moule» capable d’injecter à partir de six points d’injection répartis en différents endroits de la périphérie de la pièce. Et, sous une pression jusqu’à 1500 bars, au moyen de presses qui font 35 tonnes de force de fermeture ! Une prouesse de miniaturisation qui évite les pièges liés à la nature variable des pigments utilisés pour chaque teinte à obtenir, les pièges de la complexité esthétique d’un composant si utile dans son rôle d’absorbeur de jeux entre carrure et cadran. Une pièce à l’irréprochable planéité dont la rigidité autorise les opérations manuelles qui s’ensuivent. Ultimes finitions, la main humaine Car, au bout du parcours, c’est la dextérité de l’humain qui se charge de l’esthétique finale : gommer toute ligne de flux, toute retassure ou bavure. C’est encore la main de l’homme qui permet les remplissages de matière SLN ou la tampographie fine. Sans omettre de rappeler que, initialement, l’injection se sera faite autour de micro-pieds, grâce à un moule qui les aura spécifiquement inclus. Les mots viennent à manquer, et l’œil humain peine à distinguer les finesses de ce rehaut. Autant donc passer un moment au contact de Michel Hoff, à la recherche du détail qui tue. Et au passage, de s’enquérir sur les nouveaux développements entourant l’itr2®, cette matière inédite proposée en lopins chargés à l’envi de nanoparticules de fibres de carbone ou de verre qui se laisse usiner. D’ailleurs, une unité d’usinage et de terminaison dédiée existe en interne. Innovation: un agent d’adhérisation itr2®-Métal Présentée à l’EPHJ 2024, cette nouveauté récompense 24 mois de R&D ! La solution d’accroche chimique entre l’itr2® et le métal révolutionne un domaine où jusqu’ici, pour lier une résine composite à un métal, seules les solutions d’accroches mécaniques étaient possibles. Il fallait donc créer des formes spécifiques, dans les inserts métalliques, pour permettre à la résine composite de s’y infiltrer, générant ainsi une accroche entre résine et métal.   La solution nouvelle, totalement transparente, ne laisse aucune trace visuelle sur la surface métallique. En découle un bi-composant entièrement monobloc, propre à l’usinage, au microbillage, au satinage ou au poli miroir. La liaison, invisible, permet une révélation parfaite de la surface et des formes du métal. De quoi stimuler les élans créatifs. 10 ans après la naissance de l’itr2®, concept évolutif d’élaboration de Matériaux Composites, innovants, fonctionnels et esthétiques, Injector continue de bousculer les standards. Par Joël A. Grandjean / JSH News 1876 Découvrir injector Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

News

Innovation : 3 projets finalistes du Challenge Watch Medtech

Innovation : 3 projets finalistes du Challenge Watch Medtech Publié le December 7, 2024 Quel est le point commun entre Surfunction, Synova et Altaïr/ GelSight ? Les trois ont une carte à jouer dans la medtech de demain et les trois viennent d’être nominés finalistes du Challenge Watch Medtech Innovation 2024. Initié en 2018 par le Salon EPHJ et la Fondation Inartis, ce concours d’idées ouvert à tous les exposants du Salon a pour mission d’identifier des technologies issues de la sous-traitance horlogère, pour les transposer dans le domaine medtech. Le but ? Aider les lauréats à s’ouvrir de nouveaux marchés et leurs permettre de comprendre les points d’actions à activer pour y parvenir. Surfunction GmbH La première technologie, développée par la société allemande Surfunction GmbH, permet une utilisation rapide et précise de la technologie DLIP (Direct Laser Interference Patterning). Brevetée et portant le nom de ELIPSYS®, cette dernière permet de fonctionnaliser des surfaces. Elle pourrait être utilisée pour renforcer l’adhésion cellulaire, sur des implants. Il a en effet été prouvé dans la littérature, sur des fibro- et ostéoblastes humains, que non seulement l’adhésion mais aussi l’orientation des cellules sur différents polymères peuvent être contrôlées avec précision en utilisant la DLIP. La DLIP ouvre donc de nouvelles perspectives en matière de régénération des tissus et de conception de surfaces biocompatibles, par exemple pour remplacer les méthodes de traitement coûteuses (sablage, nettoyage et gravure) dans la préparation des surfaces d’implants dentaires. Altaïr Consulting SA Le second projet, porté par la société Altaïr Consulting SA à Plan-les-Ouates, se base sur la numérisation 3D. Avec le scanner numérique 3D Gelsight, la société peut modéliser en temps réel des surfaces et capturer des formes. Déjà utilisé par le MIT, les polices scientifiques américaines ou les industries de pointes telle la balistique et l’horlogerie, cette technologie pourrait permettre de recueillir des informations précises sur des surfaces 3D afin de les réinjecter dans des modèles au service des technologies médicales haptiques. Cela pourrait permettre notamment de mieux fonctionnaliser certaines prothèses, pour des doigts. Synova Basé sur la technologie de découpe laser guidée par jet d’eau, le troisième projet est porté par l’entreprise vaudoise Synova. Le Laser MicroJet (LMJ) est une méthode hybride d’usinage qui associe un laser à un jet d’eau « fin comme un cheveu » qui guide avec précision le faisceau laser au moyen d’une réflexion interne totale, d’une manière similaire à celle des fibres optiques conventionnelles. Le jet d’eau refroidit continuellement la zone de coupe et élimine efficacement les débris. En tant que « laser froid, propre et contrôlé », la technologie LMJ de Synova résout les problèmes importants associés aux lasers secs, tels que les dommages thermiques, la contamination, la déformation, le dépôt de débris, l’oxydation, les microfissures et la conicité. L’application de la LMJ à la découpe de stents permettrait de disposer de produits de grande qualité dans de nombreux alliages dont notamment le CoCr, le NiTi, le Cr-Pt, l’acier inoxydable et les alliages de magnésium. Ainsi, chaque année depuis 2018, 3 à 5 projets de diversifications sont conçus et testés, par la Fondation Inartis en collaboration avec les exposants du salon. Une occasion exceptionnelle de se faire challenger, de se décharger – un peu, l’esprit et de, peut-être, ouvrir de nouveaux champs commerciaux pour les sous-traitants horlogers. Juliette Lemaignen, Fondation Inartis Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 5 February 2025 Bruker Alicona mesure encore plus précis avec la nouvelle µCMM 4 February 2025 Exportations horlogères 2024: Résultat inférieur à celui de 2023, avec d’importantes disparités 28 January 2025 CAPSA célèbre ses 90 ans d’histoire dédiée à l’excellence horlogère 27 January 2025 Beckhoff innove avec MX-System Afficher toutes les news

Uncategorized

Brodbeck Guillochage s’installe à Fleurier

Brodbeck Guillochage s’installe à Fleurier Publié le octobre 30, 2024 Le prix Gaïa Georges Brodbeck, le plus fameux maître guillocheur, déplace ses savoirs et ses machines patrimoniales dans l’ancienne école d’horlogerie fondée en 1896. Grâce à l’horloger indépendant Kari Voutilainen, son nom et son aura perdurent sous le signe de la transmission des savoirs et… des valeurs. Au moment de se retirer, Georges Brodbeck aurait pu céder à des offres enivrantes. Il a préféré la voie de la transmission. Ses mythiques machines et ses «secrets de fabrication» ont rejoint le Val de Travers et cette ancienne école d’horlogerie qui ne pouvait rêver meilleure réhabilitation. Le bâtiment en dit long, il a façonné à sa manière le paysage humain de l’horlogerie suisse. Centre d’excellence dans le Val de Travers Aujourd’hui, depuis le 26 septembre 2024 officiellement, ce vénérable réceptacle architectural devient Brodbeck Guillochage. L’inauguration officielle a eu lieu le 26 septembre 2024. La nouvelle directrice Angélique Singele ainsi que l’émérite horloger Kari Voutilainen, repreneur choisi par le maître guillocheur Georges Brodbeck, ont officiellement coupé le ruban en présence notamment des autorités communales ainsi que du Conseiller d’État Frédéric Mairy. Passer la main, en douceur«Tel un alchimiste du métal, le guillocheur donne vie à une infinité de décors raffinés, élégants, intemporels, magnifiés par les reflets et les ricochets de la lumière»  Georges Brodbeck a donc quitté Saignelégier. Le maître guillocheur le plus célèbre au monde de l’horlogerie d’excellence, récemment honoré en catégorie «Artisanat Création» par le prix Gaïa, alias le ‘Nobel de l’Horlogerie‘ décerné depuis 1992 par le Musée International d’Horlogerie de La Chaux-de-Fonds, passe le témoin avec élégance. Car au monde des entreprises, PME comprises, la problématique des successions liées aux départs en retraite génère souvent moult inquiétudes quant à la disparition de certains savoirs, difficilement transmissibles. Notamment ceux qui se basent sur le geste humain, la maîtrise et l’expérience. Ceux aussi, fascinants, qui titillent les velléités d’exclusivité de certains groupes, aiguisant leurs appétits de verticalisations.   Guillochage main, finesse et élégance intemporelle«Ce savoir-faire ancestral datant du XVe siècle fascine et inspire les artisans de demain. Érigé en ‘métier d’art’, il imprègne chaque époque» Le guillochage est un art exigeant qui requiert une sensibilité particulière, de la dextérité, une grande concentration, de la précision et un sens inné de l’esthétique. Pour concrétiser chaque idée, le guillocheur utilise des machines traditionnelles d’une autre époque: des «lignes droites» pour les décors linéaires et les traits brisés, des «tours à guillocher» pour les motifs circulaires et concentriques ainsi que des machines très rares dites «à tapisserie.» L’artisan travaille sur des matériaux nobles tels que l’or, le platine, l’argent et la nacre. Une des premières étapes cruciales consiste à régler minutieusement la machine afin de configurer le dessin. Ensuite, avec habileté, régularité et patience, le guillocheur guide le burin tout en maîtrisant la pression et la vitesse pour créer des motifs symétriques complexes, jouant avec la forme, l’espacement et l’entrecroisement. Joël A. Grandjean Découvrir Brodbeck Guillochage Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

News

Transition douce chez MPS Micro Precision Systems – interview croisée

Transition douce chez MPS Micro Precision Systems – interview croisée Publié le octobre 30, 2024 La retraite fin 2024? Il est à craindre que le concept échappe un peu à Nicola Thibaudeau, CEO, tant elle a habitué le secteur plus de 20 ans durant à une vivacité et une présence constantes. La parole aussi à Gilles Robert qui s’apprête à lui succéder. Souvenirs et avenir… Émotions.  Nicola Thibaudeau (NT), à votre arrivée à la tête de MPS, combien d’employés y avait-il? Et aujourd’hui?A mon arrivée en 2003 il y avait 95 employés à Bienne et 35 à Bonfol, au total 130. Aujourd’hui nous sommes 560 entre Bienne, Bonfol, Court, Glovelier, La Chaux-de-Fonds, Boston. Gilles Robert (GR), est-ce que cette croissance va continuer?MPS est une entreprise axée sur l’innovation et la croissance. Celles-ci sont en premier lieu générées grâce à nos collaborateurs. Il est donc clair que mon ambition est de continuer sur cette trajectoire. NT: J’avais un ami qui y travaillait et qui est passionné de roulements à billes! En tant que directrice chez Mécanex à Nyon, j’avais acheté des micromoteurs chez RMB (ex MPS). En arrivant chez MPS le 1er décembre 2003, je savais que l’entreprise avait subi une très grosse restructuration, que le savoir-faire était toujours présent malgré des licenciements de plusieurs centaines d’employés les années précédentes. Puis j’ai découvert la grande histoire de RMB depuis son invention du roulement d’horlogerie jusqu’au développement de roulements destinés au premier homme sur la lune, et des roulements pour poussette et patins à roulettes, épatant! GR: Je connaissais bien sûr MPS avant d’y arriver. Surtout à travers les projets de notre division Microsystèmes: cœur artificiel, pompe implantable, positionneurs de fibres pour télescopes… Puis j’ai découvert les compétences historiques extraordinaires en roulements pour l’horlogerie, avec une forte orientation matériaux qui n’était pas pour me déplaire! La variété et l’inventivité des projets m’a toujours impressionné. Après deux mois à l’intérieur, c’est encore plus riche que je ne le pensais! Madame Thibaudeau, débarquer d’un autre domaine que l’horlogerie, dans une société disposant d’un «core business» fort et particulier, était-ce un atout pour développer une entreprise ou était-ce un handicap?NT: Mon expérience était variée mais toujours en microtechnique puisque j’avais travaillé dans le circuit imprimé haute performance pendant près de 10 ans, chez IBM au Canada et Cicorel, puis 9 années dans le domaine spatial chez Mécanex, Dans les 2 derniers emplois, Mécanex et Cicorel, j’avais eu des projets importants dans l’horlogerie. Le bagage professionnel étendu sur plusieurs domaines permet des synergies et des apports positifs. Quant à vous, Monsieur Robert, est-ce un handicap ou un avantage que de débarquer d’un tissu familier où tout le monde se connaît? Cela permet-il d’avoir quelques «longueurs d’avance» ou est-ce qu’on ne court pas le risque de ne pas oser les « out of the box»?GR: Avoir des repères avant d’arriver est certainement un avantage au vu de la complexité des produits. Ces repères sont bien plus à chercher dans l’exercice d’un business model bien particulier pratiqué par nombre d’entreprises de notre région: la réalisation de composants ou systèmes complexes et exigeants pour des marchés et des applications très divers; ceci en utilisant et en développant les compétences exceptionnelles dont nous disposons. Je suis convaincu que ce positionnement d’ouverture à de nombreux marchés et technologies permet finalement de servir au mieux chacun de nos clients car ils bénéficient d’expériences et de savoir-faire vraiment au meilleur niveau. Vos précédentes fonctions, Ceramaret, Metallor, Sulzer, sont-elles des atouts?GR: Une des forces majeures de MPS, c’est l’ensemble de ses collaborateurs et de ses savoir-faire. Il s‘agit pour moi de perpétuer cette culture et de la développer encore de manière à rester toujours technologiquement en pointe. Lorsqu’une organisation peut a priori relever quasiment tous les défis posés par des applications micromécaniques, c’est aussi un défi que de sélectionner avec discernement les projets à entreprendre et les marchés à développer. Dans ma carrière, j’ai eu la chance de travailler dans de très nombreux domaines et technologies, toujours dans des entreprises leaders mondiaux. Avec le temps, je crois aussi avoir compris un peu ce qui fait ce «génie suisse» permettant à tant d’entreprises d’ici de servir des clients de premier plan dans le monde entier. Au-delà ce bagage, je me réjouis de découvrir de nouvelles facettes de ces questions chez MPS et de continuer à progresser. Question matériaux, quelles ont été vos grandes avancées?NT: Le roulement sans lubrification breveté en 2004 avec billes céramiques et maintenant le Super Myrox, roulement totalement amagnétique, résistant à la corrosion et performant. Dans vos anciennes fonctions, les matériaux avaient une importance capital.  Quelles sont les recherches en cours chez MPS?GR: Les nouveaux matériaux sont aujourd’hui un des piliers de tout système avancé. MPS se distingue non seulement pas ses performances de conception mais aussi par ses capacités à effectivement réaliser en série les systèmes développés. La maitrise de la fabrication de matériaux avancés est donc capitale et nous avons de nombreux développements en cours sur des matières plutôt «exotiques» ainsi que sur des procédés innovants dont nous réservons la surprise à nos clients. Je me réjouis d’y apporter un peu de mon expérience. Quelles sont ou ont été les limites à votre expansion contrôlée: marché de l’emploi, surcoûts énergétiques, etc. ?NT: No limit! GR: Des compétences très pointues, tant au niveau des collaborateurs que de l’organisation, sont nécessaires au succès dans nos marchés. Comme celles-ci prennent du temps à être développées et maîtrisées, c’est probablement la vraie limite à toute croissance à long terme. Il faut donc travailler avec des personnes qui possèdent déjà des compétences pointues mais qui sauront aussi interagir efficacement avec le reste de l’organisation afin de progresser dans toutes les dimensions. Bien souvent, je constate qu’il est plus efficient de se concentrer sur les personnes qui ont soif d’apprendre et qui savent prendre des risques bien considérés plutôt que d’engager des «vedettes.» Qu’allez-donc vous faire tous deux de vos temps libres? Quelles sont vos passions?NT: J’ai été élue en octobre 2024 au Conseil communal d’Orsières

News

Générale Ressorts installe de nouveaux fours de traitement thermique

Générale Ressorts installe de nouveaux fours de traitement thermique Publié le octobre 30, 2024 Depuis 150 ans, Générale Ressorts est une référence suisse et internationale dans la fabrication du barillet. Implantée à Bienne, la société du Groupe Acrotec vient d’annoncer l’achèvement de la rénovation complète de son local dédié au traitement thermique, accompagnée de l’installation de deux nouveaux fours de pointe (notre photo). Le traitement thermique est une phase cruciale dans la fabrication des ressorts de barillet, nécessitant une précision extrême pour garantir la qualité et la performance des produits finaux. Avec l’ajout de ces nouvelles machines, Générale Ressorts est désormais en mesure d’améliorer encore la qualité de ses ressorts, tout en augmentant sa productivité. Les nouveaux fours sont équipés des dernières technologies en matière d’automatisation, ce qui non seulement optimise le processus de production mais également améliore le confort et la sécurité des opérateurs. Grâce à ces avancées, Générale Ressort peut offrir des produits de haute précision tout en renforçant sa capacité à répondre aux besoins croissants des clients. Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news

News

Loi IA et DM : une approche globale fondée sur la maîtrise des risques

Loi IA et DM : une approche globale fondée sur la maîtrise des risques Publié le octobre 30, 2024 Lors de la dernière édition de EPHJ, une table ronde dédiée à l’impact de l’IA sur la santé et les DM. Cette table ronde était organisée par les équipes d’EPHJ en parte-nariat avec Inartis. Le magazine DeviceMed a recueilli pour ce dossier l’avis d’un juriste expert dans les questions liées à l’intelligence artificielle en santé. Me Luysterborg (Deloitte – notre photo) décrit ici les implications de la nouvelle loi européenne sur l’IA pour les dispositifs médicaux et les principales difficultés qu’elle soulève pour les fabricants Découvrir l’article Partager cet article Facebook Twitter Youtube News 25 avril 2025 Emissa dévoile le Precimill, un centre d'usinage compact et performant 25 mars 2025 Medtech – a rapidly expanding part of the EPHJ Show 20 mars 2025 CMT RICKENBACH – Photochemisches Ätzen: ein subtiles Verfahren für flache Bauteile 20 mars 2025 WatchDec – die Hochpräzision im Dienst der Medizintechnik Afficher toutes les news